Ce mardi, de 14h à 16h, 9 groupes d’étudiants ont défendu leurs projets d’étude à l’espace “Faire Lien”. Leurs projets sont le fruit d’un travail de 6 semaines en autonomie.
2 prix ont été décerné :
- un prix “jury”
- un prix “public”
Focus sur leur travail.
Plus d’automatisation dans nos véhicules
L’Union Européenne souhaite réagir au nombre de décès sur la route, elle impose dès 2024 aux conducteurs de posséder un certain nombre de systèmes d’aide à la conduite.
Ce groupe d’étudiants propose une solution permettant de conserver son véhicule, même ancien tout en permettant de l’automatiser : l’installation d’une caméra embarquée dotée d’une IA capable d’augmenter la sécurité et d’optimiser les trajets des usagers.
Une étude quantitative entre les systèmes d’irrigation existant au Sahel
Le besoin d’une production alimentaire toujours plus élevée augmente la zone d’irrigation nécessaire partout dans le monde.
Ces étudiants ont choisi d’étudier les 3 systèmes d’irrigation existant au Sahel, un pays marqué par des sécheresses fréquentes. 3 systèmes d’irrigation ont été étudié :
- par goutte à goutte
- par aspersion
- et par innondation.
C’est le système par goutte à goutte qui a été jugé le plus efficace notamment parce qu’il permet au sol de conserver son taux d’humidité.
Une étude macroéconomique pour connaître les impacts d’un passage au tout-électrique pour les véhicules
L’électrification des transports suscite un intérêt croissant mais ce changement génère d’importants bouleversements à l’échelle macroéconomique. On notera l’évolution pour les prix pour les politiques d’investissements et pour les pratiques industrielles.
Les étudiants ont proposé d’élaborer un modèle de prédiction des émissions de CO2 lié à la production de lithium en Chine.
Filtrer les microplastiques dans l’eau
Chaque année, l’humanité rejette entre 19 et 23 milions de tonnes de plastique dans l’océan.
Pour rémédier à cette urgence, les étudiants propose une méthode pour filtrer l’eau courante en éliminant plus de 80% des microplastiques. Ils adresseraient cette solution aux usines de traitement de l’eau.
Pouvoir détecter le Deepfake
Le deepfake, c’est la capacité à remplacer le visage d’une personne par une autre sur une vidéo. C’est impressionnant de réalisme mais aussi inquiétant du fait de la capacité à tromper le public.
Les étudiants ont choisi d’étudier 3 outils de détection de deepfakes et de comparer entre autres
- leurs vitesse de travail
- le nombre de données minimum pour qu’ils fournissent un travail efficace
- leur coût
Chocs énergétiques : pouvoir quantifier les répercussions économiques
Nous traversions une transition énergétique liée, notamment, au changement climatique. Ces changements entraînent des répercussions économiques.
Nos étudiants ont tenté de les simuler pour pouvoir anticiper des chocs à venir comme la pénurie de lithium, la découverte d’un gisement de lithium ou encore la découverte d’une technologie écologique remplaçant le lithium.
Produire de l’énergie… en marchant ou en courant.
Un groupe a proposé un équipement léger, flexible et plat capable d’emmagaziner et de stocker l’énergie que l’on produit en se déplaçant.
Optimiser chacun de ses trajets…
… à l’aide d’un algorythme. Pour améliorer la sécurité routière, les coûts économiques liés aux accidents et fluidifier le traffic routier, un groupe a souhaité travailler avec 2 algorythmes :
- celui de Dijkstra
- et celui d’A*[3]
Le premier étant efficace pour trouve rla meilleure solution possible en considérant la distance, la vitesse, l’état de la route, les obstacles, la visibilité, le coût et les aspects écologiques.
En revanche sa vitesse de travail est lente, d’où le second algorythme, A*[3] qui permettra de proposer des solutions rapides pour les longs trajets.
Décarboner le ciment
Parce que la fabrication du ciment est extrêmement poluante (3e source d’émission de CO2), un groupe a proposé un modèle pour décarboner sa chaîne de production.
Ils ont pu définir 2 moyens : l’un plus efficace et plus coûteux que l’autre, pour tenter de proposer une offre plurielle à l’industrie.
Les lauréats
Prix “Public” : Irrigation au Sahel
Prix “Public” : Produire de l’énergie en courant
Prix “Jury” : Filtrer les microplastiques dans l’eau